1001 Nuits

LA FEMME AUX LONGUES DENTS; 
 collège de Yaté - cote est de N.Calédonie 

http://www.youtube.com/watch?v=fsC1QKQEz34 
 

Gonk, Nanga Légende Laotienne
Depuis très longtemps, le Mékong est un fleuve puissant pour les peuples du Laos ; celui ci est la maison des dieux serpents et notamment de Nonga ou de Gonk ( le nom varie selon la position géographique ). C'est lui qui est le gardien du fleuve ; il faut l'honorer régulièrement pour ne pas que celui ci s'éveille, se mette en colère et se gonfle afin de devenir un fleuve dangereux. Pour l'honorer les tribus du Laos iront jusqu'à des sacrifices humains.

Il  font savoir que dans les années 70, l'armée americaine a peché un poisson-serpent d'au moins 7m (photo à l'appui).

Création de l'Homme Conte Namibien
Au commencement,les différents organes du corps humain étaient seuls. Les oreilles vivaient d'un côté, les bras de l'autres, pendant que les yeux et les jambes parcouraient leur chemin. Chaque membre vivait sa vie. Il faut dire que celle ci n'était guère exitante puisque souvent à la recherche de nourriture; c'était leur activité principale. Pourtant chacun d'eux ne mangeait pas à sa fin. Un jour leur chemin se croisa alors que chacun était à la recherhce de son repas; c'était un temps difficile et la nourriture n'était pas abondante. Soudain, l'oreille s'arrêta " chut " dit -elle, " je crois percevoir un bruit ". Les yeux se levèrent alors " oui, là bas!"! Tout à coup, les jambes se mirent à courirent, vite, très vite mais n'arrivèrent pas à attraper le gibier qui s'en allait à toute allure. " Aide moi " dirent elles aux bras qui d'un coup se saissirent du gibier pour l'immobiliser : " Je vais pouvoir enfin me nourrir " dirent-ils. " Doucement, doucement, c'est quand même grâce à ma vitesse de course que tu as pu attraper le gibier " dirent les jambes qui demandaient son du. Les ayant rejoints, les yeux s'imposèrent " si je n'avais rien vu, vous n'auriez jamais su où aller " ; " et si je n'avais rien entendu, tu n'aurais rien vu" dirent alors les oreilles. 
" Je crois que nous devrions nous unir " dirent alors les jambes ;  depuis ce temps, chaque membre travaille avec l'autre.

Injure Conte Indien
Le Boudha enseignait partout où il passait.Or un jour qu'il parlait sur une place de village,un homme vint l'écouter parmi la foule. L'auditeur se mit bientôt à bouillir d'envie et de rage. La sainteté de Boudha l'exaspérait. N'y pouvant plus tenir, il hurla des insultes. Le Boudha demeura impassible. L'homme fulminant quitta la place. 
Comme il avançait le long des rizières à larges enjambées, sa colère s'apaisait. Déjà le temple de son village grandissait au dessus des rizières. En lui monta la conscience que sa colère était née de la jalousie et qu'il avait insulté un sage. Il se sentit si mal à l'aise qu'il rebroussa chemin,décidé à présenter des excuses au Boudha. 
Lorsqu'il arriva sur la place du village, des murmures et des regards attentifs accompagnaient son passage. Lorsqu'il fut suffisamment prêt du Boudha, il se prosterna en le suppliant de lui pardonner la violence de ses propos et de ses pensées. Le Boudha plein de compassion alla le relever. " Je n'ai rien à vous pardonner, je n'ai rien à vous pardonner, je n'ai reçu ni violence ni indécence. - J'ai pourtant proféré des injures et des grossièretés graves. - Que faites vous si quelqu'un vous tend un objet que vous ne souhaitez pas saisir ? - Je ne le prends pas. - Que fait le donateur ? - C'est sans doute pourquoi vous semblez souffrir des injures que vous avez proférées. Quant à moi, rassurez vous, je n'ai pas été accablé. Cette violence que vous donniez, il n'y avait personne pour la prendre..."

La légende de la Ouaïeme   (légende calédonniene)
Aucun pont n'a jamais été construit sur la Ouaïème. Cette absence s'explique par... une légende!
Que les eaux autur de Hienghène soient hantées par des requins est un fait acquis, mais on raconte qu'une créature étrange, à la fois requin et géant, vit dans la source de la rivière. Du fait de sa grande taille, tout édifice érigé sur la rivière risquerait d'entraver son trajet vers la mer, d'où l'impossibilité de bâtir un pont. On dit également de ce curieux géant qu'il a laissé une trace de pas sur la rive orientale. Compte tenu de cette légende et de la présence effective de requins, les habitants de Hienghène ne se baignent jamais dans la Ouaïème.

5 commentaires:

  1. L'injure qui n'atteint pas celui à qui elle était destinée! Comment comprendre qu'en injuriant on se fait du mal à soi-même?

    Le Messie disait: celui qui dit imbécile à quelqu'un est déjà un meurtrier!

    l'injure n'atteint pas le sage, elle tue celui qui la reçoit!

    RépondreSupprimer
  2. Comprendre qu'en étant agressif, mesquin, moqueur...c'est d'abord soi même que l'on détruit!alors passons notre chemin lorsque nous croisons ce type de gai-lurons!

    RépondreSupprimer
  3. ou bien.....
    ou allons nous aller?
    ou nous entraine cette passion puissante qui prime pour nous toute passion?pourquoi ce vol éperdu dans cette direction, vers le point ou jusqu'aà présent tous les soleils déclinèrent et s'éteignirent?
    de nous aussi peut etre on dira quelque jour ,que gouvernant toujours vres l'ouest ,nous espérions atteindre une inde inconnue!
    mais que c'était notre destin d'échouer devant l'infini?.....
    ou bien , mes frères, ou bien.....

    F. NIETZSCHE

    nous vous souhaitons de réussir;

    RépondreSupprimer
  4. Les trois fils - Conte africain !

    Le Royaume de Sabou avait un puissant chef du nom de Moro. Non seulement Moro était puissant mais en plus il était détenteur du sceptre de Viziok, un bâton magique permettant de diriger la foudre.

    Un jour, Moro sentit la fin de sa vie arriver. Il fit venir ses enfants afin de leur parler :

    - Mes fils, écoutez-moi ! Je suis devenu faible, il faut que le plus courageux d’entre vous me remplace. Pour que je choisisse mon successeur, il faut que chacun me conte son œuvre la plus fantastique.

    Le premier de ses fils pris alors la parole :

    - Père, tu te souviens lorsque les envahisseurs ont attaqué notre Royaume. Moi seul les ai combattus et les ai mis en déroute avec pour seule arme mes mains alors qu'ils étaient fortement armés et nombreux.

    Le deuxième fils parla à son tour :

    - Père, tu te souviens lorsque les lions de la grande forêt ont attaqué notre peuple. Moi seul ai osé les combattre et les ai mis à mort avec comme seul arme mes poings.

    Ce fut alors au tour du troisième enfant de Moro :

    - Il est vrai que nous avons été attaqués par des envahisseurs et par des lions. Moi, je ne les ai pas combattus seul et ni avec mes mains. J'ai pris mes meilleures armes et appelé l'armée ce qui a permis de vaincre les lions et de repousser nos agresseurs.

    Le vieux chef, après l'audition de ses trois enfants réfléchit pendant longtemps et déduit que l'enfant le plus courageux était celui qui avait dit la vérité c'était à dire son troisième fils.

    Moro l'appela et lui dit :

    - Puisque tu as dit la vérité, tu es le plus courageux. Je te remets le sceptre de Viziok qui te permettra de diriger le royaume de Sabou une fois ma fin venue.

    Ses deux autres enfants apprirent alors à leurs dépens que dire la vérité est souvent l'acte le plus courageux qui existe en ce monde.

    Auteur inconnu

    RépondreSupprimer